Laurence se sent irritée 

Laurence Ducos Marino se bat depuis 2 ans avec et pour sa fille (aujourd’hui âgée de 18 ans) touchée par cette maladie trop mal connue du grand public qu’est l’anorexie. Ci-dessous, son cri de désespoir et d’espoir d’être enfin écoutée, entendue, soutenue par des soignants compétents… Le cas de la fille de Laurence, est loin d’être unique, malheureusement !

Le 29/12/2022 Laurence écrivait sur le réseau social de soutien :

Bonjour ! Un petit témoignage pour vous dire que la « convalescence » n’est pas chose facile…

J’ai presque honte de vous partager cela ici alors que certains de vos enfants sont hospitalisés.

Mais j’avais besoin de vous partager cela aussi…

Aujourd’hui, rdv nutritionniste pour Léna. Tout va bien coté poids elle récupère encore et est sortie de la zone rouge. Mais le coté psychologique est très très long… énorme tristesse, fatigue extrême, doutes permanents, toute petite tension…

Je ne veux pas non plus vous affoler mais rien ni personne ne m’avait prévenu que ce chemin-là était aussi compliqué. Alors oui, le risque vital est écarté et on souffle de ce côté-là.

Prenez soin de vous, la route est terriblement longue pour nos enfants et pour nous…

Une fois la survie assurée, la montée est encore abrupte et l’entourage a tendance à croire que nos enfants sont guéris puisqu’ils ont grossi….

Ce n’est pas tout à fait le cas et c’est important pour eux qu’ils sachent aussi qu’on les sait encore malades (sinon c’est la rechute assurée du poids)

Je pense fort à tous vos enfants faibles et encore dans cette phase de survie, à vous bien entendu. Et à celles et ceux dont les enfants vont un peu mieux mais qui ont encore un bout de chemin à faire et pas des moindres….

Et  puis  aujourd’hui  07 février 2023  catastrophe  !  Les nouvelles chez Laurence ne sont pas joyeuses.

Après  deux  passages  aux  urgences psychiatriques  dont  un,  après un passage à l’acte (médicaments),  des  psychiatres  de  l’hôpital   public déconseillent de laisser ma fille à l’hôpital public, d’autres  en  externe  qui  ne  prennent  plus  de  nouveaux  patients,  une  première  clinique  qui trouve le cas trop sévère et qui refuse la prise en charge… Bref,  on  garde  notre  fille  à  la maison sous surveillance « H 24 » en attendant un miracle.

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