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Il lui suffit pour commencer d’écrire le premier qui lui servira de base puis, de rajouter ou retirer des fiches, selon la personne à laquelle le/les livre(s) suivants, sera/seront destiné(s). Elle va commencer par sa descendance donc par ses petites-filles – filles de sa fille – dont elle fera aussi la lignée du papa. Quel immense projet en perspective ! Mais qu’à cela ne tienne, Mara est une passionnée. A chaque fois qu’elle a mis un projet en place, elle l’a mené au bout.

Par chance, elle a déjà, beaucoup travaillé sa généalogie. Mais comme le temps qu’elle s’est donné est extrêmement court, elle s’aidera d’un site Internet approprié. En ce qui concerne les étymologies, elle les a déjà beaucoup utilisées pour d’autres ouvrages. Cela lui semble, cette fois, presque un jeu d’enfant. Il est cependant évident qu’elle n’a pas tout retenu, y’en a trop ! Elle va donc devoir chercher de nouveau pour créer le livre de base.

Pour réussir à rallier généalogie et étymologie en deux mois à peine, elle va devoir s’y tenir du matin au soir. Chemin allant, elle va faire renaître sa famille ancienne à sa manière et ainsi mieux la connaître. Prendre connaissance d’où elle vient, à travers ses ancêtres ayant participé consciemment pour ses parents, inconsciemment pour ceux qui ne pouvaient imaginer leur future lointaine descendance, lui fait un bien fou. Ces derniers étaient les premiers et savoir qu’ils ont tous participé de loin à sa venue sur terre, crée chez elle de l’enthousiasme.

Le temps passe vite, mais elle a réussi son chalenge. Un mois et demi plus tard, la famille qui ne s’y attendait pas est ravie. Chacun a reçu un exemplaire qui lui ressemble avec une première et une quatrième de couverture personnalisée donc unique, mais… elle a mal aux yeux.

– Forcer durant des jours pour lire des écritures minuscules sur le site de généalogie, n’a pas arrangé mes yeux – avait-elle constaté !

Elle aurait pu zoomer sur son PC, mais c’était une perte de temps alors qu’elle en avait si peu devant elle ! Bref, ses yeux tiraient, ils tiraient beaucoup trop, elle avait mal. Sa fille lui a pris aussitôt un rendez-vous chez un ophtalmo en grande banlieue parisienne, moins surbooké que le sien en Seine-Saint-Denis qui ne peut faire autrement que fixer des rendez-vous sur six mois ! L’examen n’a rien détecté de méchant si ce n’est, sa vision qui a beaucoup baissé ! Elle doit changer ses lunettes.

Ordonnance en main, elle se rend chez un opticien.

Moins d’une quinzaine de jours plus tard, elle chausse la prescription médicale. 

Elle voit trouble ! Elle fera faire plusieurs réajustements. Pour rien finalement ! Elle ne voit toujours pas bien. Trouble de prêt comme de loin. Et puis, dès qu’elle pose un pied par terre, en sortant de son lit le matin, elle ressent une espèce de décalage ou recadrage dans sa tête. Dehors, ça n’est pas mieux. Sa démarche n’est plus assurée ! Elle multiplie ses efforts de concentration pour marcher droit. C’est étrange, ça l’inquiète !

Quelques temps avant, elle avait acheté un soin arrivé sur une clef USB à une personne de confiance. Soin qui tournait déjà sur son PC plusieurs fois par jour. Travailler sur elle comme conseillé, elle le fait depuis de nombreuses années, via ses écritures. Malgré tout, rien ne va plus tous ces derniers temps ! Alors une amie lui a suggéré de contacter un radiesthésiste à distance de ses connaissances. 

D’emblée sans même connaître la raison de son appel, l’homme lui déclare qu’elle est en dehors de son corps. Rien de surprenant pour une rêveuse telle que Mara à qui, cela était déjà arrivé ! Les quelques mots, une espèce de « charabia » faisant visiblement office de formule magique, la remirent bien en place. Le drôle de décalage ou recadrage au levé a disparu dès le lendemain matin. 

Mais quelques jours plus tard, hormis le décalage ou recadrage dans sa tête au levé, elle était de nouveau pas bien ! Pas bien dans ses nouvelles lunettes. Elles n’allaient pas ! Sa vision était trouble. Les réajustements répétés semblaient commencer à énerver l’opticien qui n’y comprenait plus rien. Il avait déjà changé les verres pour d’autres de meilleure qualité. A moins que sa vue ait encore baissée, mais peu probable en si peu de temps. Le radiesthésiste de nouveau appelé à la rescousse, travailla sur ses yeux et à la grande surprise de Mara, sur ses verres de lunettes. Comme la première fois, il prononça des mots ressemblants à du « charabia ». Il l’invita à en répéter certains. Des mantras sans doute ! D’ailleurs, était-ce bien des mantras ? Mystère et peu lui importait ! Après cette nouvelle intervention du radiesthésiste dont les dons la débarassaient, lui disait-il, de parasites éthériques, elle ne demandait qu’à aller bien.   

Le lendemain matin tout n’était qu’un mauvais souvenir. Heureusement parce qu’elle avait un déjeuner prévu depuis longtemps, avec une amie à Paris. Dans les transports en commun la menant vers la capitale, elle se sentait bien. Elle revivait, appréciait. Tranquillement assise dans le métro, elle eut d’un coup une sorte de révélation ! 

Pour avoir consulté avec constance et enthousiasme son passé ancestral via de très vieux registres de l’état civil, elle avait certainement « titillé » quelques entités dont le radiestiste l’a rapidement libérée via son pendule et son « charabia ». Depuis, elle a retrouvé une vue correcte avec ses lunettes, elle marche droit, tout va bien. 

Mais, qui aurait pu imaginer un instant que des parasites éthériques puissent avoir le pouvoir d’aller se loger dans des verres de lunettes ?! Histoire de croyances ? Peu importe, c’est le résultat qui compte quelle que soit la méthode utilisée.