Pendant des dizaines d’années, Mara en a voulu à son père de s’être suicidé et avant, d’avoir malmené femme et enfants.
Et puis un jour, elle lui a pardonné.
Dans l’instant, son pardon, le jour de son anniversaire en l’an 2000, l’a parcouru de la tête aux pieds. Elle n’a pas les mots assez justes pour décrire les émotions qui ont traversé son corps en écrivant. Parce que oui, Mara a énormément démystifié son passé, à travers l’écriture.
Ce jour-là, une forme d’amour dont elle dit qu’elle n’existe pas sur cette terre, a traversé son corps de la tête aux pieds ! Notre vocabulaire est riche, mais nous ne disposons pas de mots assez forts, pas assez beaux pour décrire cet amour.
Certains parlent d’amour inconditionnel ! Certes, mais cet amour-là est innomable parce que bien au delà de ce mot. C’est un amour sans nom, une sorte d’extase qui traverse et décuple l’émotionnel que nous connaissons.
A partir de cet instant, sa colère, sa rancune ont disparu. Ses souffrances, envolées, même si la mémoire de son passé est toujours présente. Ce jour là, elle a aimé son père qu’elle haïssait. Il l’avait tant et tant fait souffrir.
La forme d’amour qui a traversé son corps, l’a libérée dans l’instant. Cela fait maintenant des décennies. Plus jamais, elle n’a ressenti de haine, de colère ni quoi que ce soit de négatif à l’égard de son père. Juste, la paix générée par l’amour d’exception qui l’a traversé au moment de son pardon.
« On ne doit pas chercher à guérir le corps, sans chercher à guérir d’abord l’âme ». Platon
A travers l’écriture, Mara soigne son âme depuis des années. Un magnétiseur, guérisseur lui a dit – « vous faites un travail sur vous, sur vos vies antérieures, vous avez nettoyé ! Il n’y a rien c’est propre ».
Comment pouvait-il le savoir ?!